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LA RELÈVE

Film lauréat du Prix vidéo 2019 CAMERA-CAMERA, du festival OVNI.

Sémaphore du Créach' sur l'île de Ouessant

Réalisation, images, textes, voix et montage : Capucine Vever

Cadre: Mathieu Pinard et Capucine Vever

Musique et relecture texte: Valentin Ferré

Infographie et étalonnage: Mathieu Pinard

 

« Il a fallu un coup de téléphone de mon amie réalisatrice pour que je m’engage dans ce projet ».

Se rendre sur cette ile française de Ouessant, éloignée du littorale atlantique et qui allait servir de décor au documentaire.

Les tempêtes de Décembre nous contraints à sortir de la zone confort et à laisser place à l’instinctif.

De plus dans un contexte où la nature se déchaine. Temps orageux et lumières changeantes d’une minutes à l’autre sans compter la rudesse du climat hivernal hostile. C’était en pleine périodes des tempêtes de Décembre donc très vites les contraintes liées au lieux à renforcé notre gout commun pour la nouveauté, sortir des codes académiques et laisser place àl’instinctif. Pour couronner le tout le sujet traite de l’une des aberrations de la mondialisation.


C’était sans hésiter que j’ai dit oui.



"Par une dissociation entre image et espace sonore le film La Relève, tourné uniquement depuis le sémaphore du Créac’h posté en fin de terres sur l’île d’Ouessant, joue de contraste entre des images contemplatives de l’espace océanique – la vision commune d’un océan sauvage et authentique – et une voix qui décrit l’intense activité qui s’y déroule mais que l’on ne voit plus depuis les côtes. La narratrice est invisible, sa présence est suggérée par les mouvements d’une camera subjective qui se ballade au sein de ce bâtiment dont la fonction était de porter (photos) le signe (sema).

(...) elle cherche en vain ses portes-conteneurs qu’elle sait présents mais qui se dérobent à son regard, déplacés à quelques miles juste derrière l’horizon.


Réincarnation du gardien de phare, figure aujourd’hui disparue avec l’automatisation des modes de navigation, tel un acousmêtre elle n’a d’existence que dans l’espace sonore du film. Elle cherche au sein du sémaphore différents points de vue sur ce paysage qu’elle


connait par coeur, elle cherche en vain ses portes-conteneurs qu’elle sait présents mais qui se dérobent à son regard, déplacés à quelques miles juste derrière l’horizon. Telle une voix intérieure, ses pensées se font entendre et projettent sur les cargos qui fonctionnent alors comme le hors-champ du paysage. Si à l’image la notion de distance est omniprésente par un horizon qui semble s’étirer à l’infini, les réflexions de la narratrice nous amènent à considérer les distances comme inexistante, abolie par un trafic de marchandise incessant et très bon marché". ( Texte https://www.capucinevever.com/lareleve.php ).


 


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